Message 8 GUERRE CIVILE

Imaginez que l'un ou l'une d'entre vous se retrouve après sa mort en enfer, que se passe-t-il, que lui arrive-t-il ? Rien de bien réjouissant j'imagines...

Le panneau « ENFER » se trouvait juste devant ses yeux ! Cebeka n’y croyait pas, mais qu’avait-elle fait de si mal pour mériter l’enfer? Cette malheureuse à oser ne pas venir le 17 juin, quel traître !! Un souffle chaud et bouillant derrière son cul la fit sursauter: el diablo speedos était là. Son haleine était si prenante qu’elle en crama l’épiderme du cul de la pauvre Cebeka ! La douleur était si intense que Cebeka en fit caca ! L’odeur de la merde associée à une odeur de barbecue de chair fraîche fit dégueuler notre diablo ! « putain, finalement heureusement que t’es pas venue nous voir à la finale, sale garce ! Tu empestes plus que tous les Evil réunis ». Et ce cher diablo, voulu lui faire comprendre sa douleur. Il prit ses baguettes pour mélanger les déjections buccale et fécale de Cebeka, puis lui mit la tête dedans en l’avertissant : « Si tu ne manges pas tout, je te mets « demon seed en boucle ». Cebeka se précipita sur la matière gluante à couleur jaunâtre aux reflets marron , mais il n’y avait rien à faire, ce supplice était d’autant plus insupportable qu’il n’en finissait pas : à chaque bouchée, une nausée lui remontait du fond du ventre à la gorge et elle ne pouvait s'empêcher d'échapper une autre galette ! « Encore, mais c’est que t’aimes ça ma vielle » ricannait El Diablo avec un sourire vicieux!

Un trou béant recouvert d'une grille incandescente face à elle, Evilfée se demanda d'abord ce qui lui était arrivé. Mais oui! Bien sûr! Les fans du concert qu'elle a gâché l'ont retrouvée et massacrée...D'un seul coup elle fut aspirée sans que le grille ne s'ouvre ce qui la fit se brûler façon steak sur un barbecue jusqu'a ce qu'elle perde conscience. Douleur, odeur de chair calcinée et hurlements inhumains, décor de feu, une fois tous ses sens réveillés elle se sentit trainée sur un sol constitué de roches saillantes et tranchantes. Sa chair fut lacérée tandis qu'elle hurlait. Mais cette fois-ci impossible de perdre connaissance, rien ne pouvait arrêter ce supplice. Le temps s'étirait indéfiniment à l'image de sa chair en lambeaux laissée sur le sol. Ce n'est que lorsque ses cordes vocales furent en sang à force de crier que son corps, désormais totalement décharné, cessa de bouger.Malgré ses muscles sectionnés elle se retrouva debout, une tornade blanche arrivait sur elle. Le secours divin en ce lieu? Non, une tempête de sel. Les cristaux lancés à une vitesse fulgurante s'incrustèrent dans ses plaies sanguinolantes. Ce qu'il restait d'Evilfée fut transporté par cette tempête jusqu'à un gouffre grouillant d'êtres gémissants de douleurs. Elle put constater, avant d'être écrasée par les cadavres vivants, q'un étrange ballet avait lieu ici entre les corps mutilés arrivant et les cicatrices humaines retournant à la torture. Asphyxiée par le poid des autres victimes, dont le sang ne cessait de couler vers les profondeurs de cette amoncèlement, elle se rendit compte qu'au milieu de cette douleur insupportable, commençait à croître en elle la peur de retourner à la surface et de subir de nouvelles tortures.C'est avec cette pensée lancinante que sa raison laissa place à une folie traduite par une plainte gutturale continue qui se mêla aux autres gémissements.

La mort rodait...autour d'Evilfée...et un jour elle la ratrappa, et lui dit :
"ta vie de pêcheresse te coutera l'éternité dans les limbes de l'Enfer; jamais tu ne mourras, pour toujours tu souffriras"'
Un jet de flammes jaillit de ses yeux brulant la peau déjà bien laide d'Evilfée, qui se retrouva quelques secondes plus tard attachée sur un autel rcouvert de sang.
De petits êtres démoniaques s'approchèrent d'elle, s'appretant a lui administrer les pires tortures, éternellement.
L'un deux saisit une barre d'acier rouge comme la braise et lui enfonca au plus profond du rectum, déchirant les tissus organiques et les cotérisant en meme temps. Un autre lui planta de petites aiguilles dans la cornée, alors qu'un autre passait lentement des lames de rasoirs sous sa plante de pieds...Un autre, bizarrement monté comme un cheval lui forca une fellation, lui brisant la gencive et les dents. Le sang coulait a flots et la douleur était inconmensurable. Un autre vilain, marqué d'une petite tâche sur le crane lui vida ses couilles putrides sur le visage, la submergeant d'une substance blanchâtre et malodorante, lui remplissant la trachée et les voix nasales. Elle crut mourir mais elle ne pouvait pas...et la torture continua, continua, continua....

Une grande baffe projeta Freddy qui se mit à tomber à la vitesse d'un TGV piloter par un mage gris. Le sol arriva comme une balle et Freddy le percuta avec l'allégresse d'un sado-masochiste qui vient de se retourner un doigt. Se relevant avec peine, le corps en sang, il découvrit une plaine digne d'un décor martien Hollywoodien d'où s'élevait une longue litanie de gémissements. Il marcha quelques mètres avant de sentir un léger picotement dans les pieds. Avec horreur, il réalisa qu'il se trouvait en pleine Marabunta. Les fourmis commencèrent à grimper le long de ses jambes, prenant soin de dévorer chaque millimètre carré de son petit corps. Hurlant de douleur et de peur alors que des lambeaux de chaire se détachaient de lui, il courut aussi loin que possible avec la fureur d'un désespéré. Mais il tomba de Charybde en Scylla. Devant lui se tenait maintenant son digne homonyme: Freddy, les griffes de la nuit. Lacéré par les lames du tueur, il se mit à penser à sa petite fée montée au paradis et dont il serait à jamais séparé. Cette idée fit monter en lui une douleur mille fois plus intense que celle provoquée par les lames jouant avec ses entrailles. Le sel de ses larmes alimenta son désespoir et l'insupportable douleur. Souffrir et ne jamais mourir, souffrir et être à jamais séparé d'elle. Freddy ajouta alors ses propres pleurs et grincements de dents aux gémissement de ses pairs.